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Mise à jour :
24/08/13

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Nous avons déjà parlé du démontage d'un Opinel, de l'assemblage d'un custom et de la restauration d'un modèle ancien plus ou moins endommagé. Il manque cependant des informations concernant l'entretien courant de son Opinel. Qu'il s'agisse d'un utilitaire ou d'une pièce de collection, des soins appropriés vous permettront de lui conserver son aspect et son efficacité des premiers jours.

L'entretien de la lame

En tant qu'outil de coupe, la lame est la pièce la plus sollicitée. Si un usage courant ne pose pas de problème particulier, l'utilisation d'un Opinel comme outil à tout faire, pour racler des pièces métalliques, du plâtre ou d'autres matières abrasives risque d'endommager plus ou moins la lame.

L'affûtage

L'Opinel bénéficie d'une excellent pouvoir de coupe, grâce à la qualité des aciers utilisés (XC90 ou Sandvik 12C27 modifié) et à la finesse du tranchant. Il est préférable d'entretenir le fil régulièrement dès qu'il commence à être émoussé, plutôt que d'attendre qu'il soit nécessaire d'utiliser une meule à eau pour le reformer. Un affûtage à la pierre naturelle (ou avec un affûteur diamant, en déplacements) est le meilleur choix. Il assurera une longévité maximale au couteau.

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La réparation de lames ébréchées ou cassées

Si la lame est complètement émoussée ou ébréchée (traces de chocs sur des matières dures), il est nécessaire d'avoir recours a une meule a eau pour reformer le tranchant. Cette opération ne présente pas de risque de détremper la lame, par contre elle devra être suivie d'un affûtage à la pierre. Il est important de limiter au maximum l'usure de la lame lors du meulage, car la finesse du tranchant contribue au pouvoir de coupe. La meule à eau permet également de rattraper les pointes de lames cassées.

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La suppression des rayures

La technique à employer est a déterminer en fonction de la finition d'origine de la lame. Pour des lames satinées (carbone ou inox), un brossage ou l'utilisation d'abrasifs fins permettent d'arriver au résultat attendu. Il faut travailler dans le sens de la largeur de la lame.

Pour les lames polies miroir des effilés ou de modèles luxe de la gamme classique (ainsi que des pointe de corne, palissandre, bois de rose, chêne vert...), seul un léger polissage au disque coton enduit de pâte abrasive peut être envisagé pour ne pas altérer les gravures au laser. Pour des rayures très limitées, hors des marquages, l'utilisation d'abrasifs 240-320-400 et plus reste possible avant le polissage pour faire disparaître au mieux les défauts.

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L'entretien du Virobloc

Sur les couteaux qui servent dans un environnement salissant (bricolage, activités de plein air...), des poussières ou d'autres résidus abrasifs peuvent se glisser entre le Virobloc et la bague d'assemblage. Il est important d'enlever régulièrement ce qui peut gêner la rotation du Virobloc. Une soufflette permet d'effectuer un nettoyage en douceur. Si cette opération ne suffit pas, un nettoyage complet avec démontage du Virobloc s'impose.

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L'entretien du manche

Le problème est le même concernant le logement de la lame (en particulier au niveau de l'axe). Là aussi un nettoyage à l'air comprimé est appréciable pour éviter les rayures et l'usure. 

Pour ce qui est de la finition du manche (vernis pour les modèles de série ou autre sur un custom) il est possible de redonner son aspect d'origine au manche. Le vernis polyuréthane d'origine est très résistant. En cas d'usure localisée, il est possible d'utiliser de la cire d'abeille pour protéger le bois apparent sans devoir décaper et revernir complètement le manche.

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