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Nous avons vu que l'Opinel constitue à lui seul un support de choix pour les réalisations personnelles. Maintenant nous allons faire le tour des autres possibilités qui s'offrent à l'amateur. Commençons d'abord par les pliants.
Tout le monde connaît le couteau Suisse (le couteau de Mc Gyver, qui est en fait un Victorinox Huntsman). Il existe toute une gamme de modèles polyvalents ou spécialisés, équipés de divers systèmes : cran forcé, cran bloqué, liner lock. Ils ont tous un point en commun, c'est qu'ils possèdent des plaquettes en plastique (le plus souvent de couleur rouge, mais Victorinox et Wenger proposent à leur catalogue des plaquettes de différentes couleurs parfois même translucides ou avec motif camouflé Advantage qui imite les sous-bois). Il apparaît intéressant de remplacer ces plaquettes qui donnent un aspect industriel au couteau par des plaquettes de sa fabrication. Tous les matériaux peuvent convenir : bois, corne, bois de cervidés, os. Les plaquettes d'origines sont clipsées sur le couteau, elles peuvent être démontées sans risque. La fixation des nouvelles plaquettes pourra s'effectuer avec de la colle époxy (2 composants à mélanger).
Ils bénéficient actuellement d'un regain d'intérêt. Malheureusement, il s'agit de modèles classiques (même s'ils ont été adaptés au goût du jour), assemblés avec du fil à monter les couteaux. Le remplacement des plaquettes nécessite le démontage complet du couteau. Si on est intéressé par cette possibilité, on pourra acquérir un modèle proposé en kit. Il suffit dans ce cas de s'assurer de la qualité des pièces (acier de la lame et du ressort) et de l'origine de la fabrication. Les couteaux droitsTous les couteaux droits montés à plate semelle ou à soie vissée peuvent convenir. Les couteaux à soie utilisant un bouton de rivure sont à exclure, leur démontage est impossible. Les couteaux industriels avec un manche surmoulé en matériau synthétique sont également inadaptés à l'usage qui nous intéresse. Comment procéder ?On peut débuter ce type de réalisation en choisissant un couteau dont le manche est cassé ou détérioré. Le travail est plus facile que la réalisation complète d'un manche d'Opinel. Le plus délicat est de trouver au détail du fil à monter les couteaux (laiton, maillechort ou inox) dans le diamètre nécessaire. On peut se dépanner avec des pointes, mais attention au risque de rouille des rivets et à l'éclatement des plaquettes si la frappe est trop vigoureuse. Pour le laiton, des baguettes de brasure peuvent faire l'affaire. Des exemples dans la galerie Autres couteaux - Réalisations. |
